Titre : |
Enseignement supérieur et justice sociale : Sociologie des expériences étudiantes en Europe |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Observatoire national de la vie étudiante |
Editeur : |
La documentation française, août 2015 |
Importance : |
196 p. |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-11-009924-2 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR POLITIQUE UNIVERSITAIRE
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Résumé : |
Cette thèse s'est fixé comme objectif d'analyser la signification sociale que peut prendre la justice dans le cadre des études supérieures des étudiants. En empruntant aussi bien à la sociologie de lexpérience quaux théories de laction publique et quà la philosophie appliquée de la justice, il sagit de dépasser une vision normative de la définition de ce qui est (in)juste, bien souvent limitée au seul examen des inégalités daccès aux études selon lorigine sociale. Une comparaison est proposée avec trois pays européens aux systèmes denseignement supérieur massifiés mais présentant des histoires et des structures universitaires variables : lAngleterre, la Suède et la France. |
Note de contenu : |
Introduction Des formes dexpérience étudiante aux conceptions de justice. Une recherche aux enjeux multiples. Deux échelles danalyse : trois pays et six études de cas. Appréhender différents niveaux déchelle : le croisement nécessaire des méthodes qualitatives et quantitatives. Les structures des systèmes denseignement supérieur. La hiérarchisation anglaise. Luniformité suédoise. La segmentation française. Conclusion : de la variété des structures à la diversité des publics étudiants. Financer sa formation : les études supérieures sont-elles financièrement accessibles ? Des modèles contrastés de financement. Des études plus ou moins accessibles et des étudiants diversement autonomes. Conclusion : les frais de scolarité ne font pas tout. Etre sélectionné dans une formation : le mérite est-il reconnu à sa juste valeur ? De lapplication pragmatique du principe méritocratique à sa critique en Angleterre. La garantie de la seconde chance en Suède. Lidéalisation française de la méritocratie scolaire. Conclusion : la plasticité du principe méritocratique. Sorienter et se former : construire son parcours détudes de façon autonome, mais à quel prix ? En Angleterre, le temps des expériences. En Suède, à chacun son cheminement. En France, des études bien ordonnées. La métaphore des moyens de transports : le TGV français, le métro suédois et lautomobile anglaise. Accéder à un emploi : à quoi bon faire des études ? Des modèles contrastés de relation des études avec lemploi. Les étudiants face à linadéquation entre les études et les emplois. Conclusion : ladéquationnisme face à ses contradictions. La diversité des formes dexpérience étudiante et des conceptions de justice. En Angleterre, la communauté des individus, le marché et légalité pragmatique. En Suède, les individualités, luniformité organisationnelle et légalité sociale. En France, les « individus-trajectoires », lélitisme et légalité républicaine. Conclusion : le poids du contexte institutionnel et normatif sur lexpérience des études. Bibliographie. Tables des illustrations. Annexes. |
Enseignement supérieur et justice sociale : Sociologie des expériences étudiantes en Europe [texte imprimé] / Observatoire national de la vie étudiante . - 29, 31 quai Votaire, 75344 : La documentation française, août 2015 . - 196 p. ISBN : 978-2-11-009924-2 Langues : Français ( fre)
Catégories : |
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR POLITIQUE UNIVERSITAIRE
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Résumé : |
Cette thèse s'est fixé comme objectif d'analyser la signification sociale que peut prendre la justice dans le cadre des études supérieures des étudiants. En empruntant aussi bien à la sociologie de lexpérience quaux théories de laction publique et quà la philosophie appliquée de la justice, il sagit de dépasser une vision normative de la définition de ce qui est (in)juste, bien souvent limitée au seul examen des inégalités daccès aux études selon lorigine sociale. Une comparaison est proposée avec trois pays européens aux systèmes denseignement supérieur massifiés mais présentant des histoires et des structures universitaires variables : lAngleterre, la Suède et la France. |
Note de contenu : |
Introduction Des formes dexpérience étudiante aux conceptions de justice. Une recherche aux enjeux multiples. Deux échelles danalyse : trois pays et six études de cas. Appréhender différents niveaux déchelle : le croisement nécessaire des méthodes qualitatives et quantitatives. Les structures des systèmes denseignement supérieur. La hiérarchisation anglaise. Luniformité suédoise. La segmentation française. Conclusion : de la variété des structures à la diversité des publics étudiants. Financer sa formation : les études supérieures sont-elles financièrement accessibles ? Des modèles contrastés de financement. Des études plus ou moins accessibles et des étudiants diversement autonomes. Conclusion : les frais de scolarité ne font pas tout. Etre sélectionné dans une formation : le mérite est-il reconnu à sa juste valeur ? De lapplication pragmatique du principe méritocratique à sa critique en Angleterre. La garantie de la seconde chance en Suède. Lidéalisation française de la méritocratie scolaire. Conclusion : la plasticité du principe méritocratique. Sorienter et se former : construire son parcours détudes de façon autonome, mais à quel prix ? En Angleterre, le temps des expériences. En Suède, à chacun son cheminement. En France, des études bien ordonnées. La métaphore des moyens de transports : le TGV français, le métro suédois et lautomobile anglaise. Accéder à un emploi : à quoi bon faire des études ? Des modèles contrastés de relation des études avec lemploi. Les étudiants face à linadéquation entre les études et les emplois. Conclusion : ladéquationnisme face à ses contradictions. La diversité des formes dexpérience étudiante et des conceptions de justice. En Angleterre, la communauté des individus, le marché et légalité pragmatique. En Suède, les individualités, luniformité organisationnelle et légalité sociale. En France, les « individus-trajectoires », lélitisme et légalité républicaine. Conclusion : le poids du contexte institutionnel et normatif sur lexpérience des études. Bibliographie. Tables des illustrations. Annexes. |
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